L’Albarine
L’Albarine, prend sa source au-dessus de Brenod
Elle se précipite en cascade, du haut
De la montagne, dans le chaos des rochers,
Formant la cascade de Charabotte la bien nommée.
Ah ! Notre Albarine aux eaux blanches et vertes !
Car alba : blanc, et, l’occasion m’étant offerte
D’en parler aujourd’hui je vais don vous conter
En quelques phrases, petit résumé,
De son côté très agréable et très charmeur
Et son autre côté âpre et dévastateur.
Ainsi donc nommé pour la blancheur de son écume
Elle a ses jours de calme mais aussi d’infortune.
Tantôt, coulant docile et apaisante
Parfois en crue, perfide, envahissante.
Descendue des montagnes, fille du haut-Bugey,
Traversant Saint-Rambert, Teney et Chaley,
Cette belle rivière, entre sommet boisés
Coule, sinueuse, au fond de la vallée.
Aux beaux jours, près de ses rives ombragées,
Le pêcheur, patient, guette la truite tachetée.
Que de belles promenades au murmure de son eau
Près des saules caressant la surface des flots.